Depuis quelque temps, j'ai un gros besoin de sommeil ; non seulement je dois lutter pour me lever le matin, mais à plusieurs moments de la journée je pourrais m'allonger et dormir illico.
D'ailleurs je le fais un peu, je profite du beau temps pour m'allonger après déjeuner.
Évidemment, je culpabilise, je prends du retard, je suis moins efficace.
Enfin ça c'était avant, car maintenant je sais que dormir ne peut être que bénéfique pour ma mémoire, enfin on le savait déjà, mais la confirmation a été apportée par une
étude des Universités Harvard-Mc Gill, selon laquelle il existe un lien direct entre le sommeil et un meilleur fonctionnement de la mémoire relationnelle.
D'ailleurs, je vous laisse méditer sur la métaphore culinaire employée par le Pr Matthew Walker, directeur du laboratoire du sommeil et de neuroimagerie de la Harvard Medical School, pour que nous digérions bien sa pensée :
« C’est comme préparer une soupe, il ne suffit pas simplement de placer tous les ingrédients dans une casserole ; il faut les laisser mariner et cuire ensemble. Après plusieurs heures, et notamment après le sommeil, le cerveau réussit à consolider les éléments de mémoire individuels dans un même espace de stockage. »
L'objet du délit
Les résultats de l'étude sont publiés dans la revue « Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) » du 16 avril 2007.