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Mettons les choses au clair tout de suite : je n'ai jamais été une fan de
Tino Rossi, qui était le chanteur préféré de
ma grand-mère, dont il était un contemporain. En fait, il ne me viendrait même pas à l'idée d'écouter une de ses chansonnettes de mon plein gré et encore moins d'y prendre goût. Mais vous savez
bien, il ne faut pas dire fontaine...
Il s'agit d'un concours de circonstances ou d'une coïncidence qui a placé deux fois cette semaine le ténorino dans mon actualité. D'abord, je lis avec bonheur
Les chroniques du plateau Mont-Royal de
Michel Tremblay, comme à une autre époque j'ai dévoré
La comédie humaine de
Balzac ou
Les Rougon-Macquart de
Zola. J'en suis à
La duchesse et le roturier où il y est question
assez longuement de la venue de Tino Rossi à Montréal en 1947 et du concert qu'il y a donné.
Ensuite, j'ai vu le film
Mon petit doigt m'a dit dans lequel les deux héros fredonnent en voiture
cette chanson, que je ne connaissais pas mais dont j'étais presque sûre (va savoir pourquoi) qu'elle avait été interprétée par Tino Rossi.
Après quelques recherches sur Internet, je me suis donc retrouvée à écouter, et à aimer, Tino Rossi. Il faut dire à ma décharge qu'il ne s'agit pas d'une de ses bluettes habituelles, mais de la
Romance de Nadir, un extrait de l'opéra
Les pêcheurs de perles de Bizet.