Bastien ayant raté le car ce matin, je n'étais qu'à 2 min du marais Carbonneau après l'avoir déposé au cegep. Je ne rate jamais une occasion d'y aller, c'est un endroit vraiment spécial au cœur de
la ville.
La flore y est aussi diversifiée que la faune.
On y fait toujours de
belles rencontres, même s'il n'est pas toujours facile pour moi de les photographier, le chien dans une main
(qui ne pense qu'à sauter à l'eau), l'appareil dans l'autre (heureusement, pour les tortues, ça ne pose pas de problème).
Le
monarque est un papillon qui migre par millions d'individus sur plusieurs milliers de kilomètres, deux fois par an. Il voyage vers
le sud pour remonter au nord au printemps, un exploit qui semble unique dans le monde des insectes. Son exode d'automne amène le papillon jusque dans les hautes montagnes du Mexique, c'est-à-dire à
environ 4 000 km du Québec. Le monarque réalise son voyage en deux mois et demi environ, en parcourant 80 à 120 km par jour.
Les grenouilles sont faciles à photographier ; elles sont tellement nombreuses et ne sautent que si on approche vraiment trop près.
Les oiseaux, c'est une autre histoire, dans les conditions où je le fais, mais le matin on rencontre de nombreux amateurs de photos avec des appareils très sophistiqués qui, je suis sûre,
obtiennent des résultats spectaculaires.