Certains se disent que l'herbe est plus verte au
Québec...
En Amérique du Nord, l'avant des maisons n'est pas clôturé. Les pelouses et les massifs de fleurs sont visibles de la rue. Chacun met un point d'honneur à offrir aux passants et aux voisins le
spectacle d'un gazon bien coupé et touffu et de fleurs qui durent toute la belle saison.
Mais l'hiver met à mal les pelouses et les espaces verts. Dès que la neige fond, on s'aperçoit que le chaume et les mousses ont tout envahi et on a du mal à croire que la verdure sera omniprésente
dans quelques semaines.
La nôtre est plutôt mal en point. Habitués aux pelouses du Nord de l'Europe, qui ne sont pas soumises à un climat trop difficile, nous n'avons pas fait grand chose pour l'embellir l'année dernière,
à part retirer de la mousse (un travail de titan), qui s'est empressée de revenir aussitôt, et la tondre, évidemment. Quant aux anciens propriétaires, ils ne s'en sont pas beaucoup occupés non
plus. Bilan : si tous les gazons alentour ont des airs de paillasson au mois de mars, le nôtre ressemble à un champ de terre parsemé de tâches de mousse.
Finalement, pour éviter d'y passer nos soirées, nous avons souscrit un contrat de remise en forme de la pelouse, pratique très courante ici. Moyennant des frais répartis sur l'année, l'entreprise
passe plusieurs fois l'an pour revigorer le tapis vert. En attendant, on nous a fait quelques recommandations de bonne conduite :
- Augmenter la densité de l'herbe : remettre des graines une ou deux fois par an.
- Ne jamais couper l'herbe en dessous de 3 pouces (environ 7 cm).
- Ne pas trop arroser.
- Fertiliser régulièrement *.
- Aérer le sol.
* Les pesticides sont interdits au Québec depuis 2006.